Que ce soit pour le travail, la qualité de vie ou les études, français et étrangers viennent s’installer sur la Côte d’Azur.
Comme le disent les locaux ici: là où on vit, nombreux y viennent en vacances… Le sud-est est un paradis, tant au niveau du climat que du quotidien. Avec un taux maximal d’ensoleillement, la mer, les montagnes, la frontière italienne et un patrimoine culturel immense, le choix de venir vivre sur la Côte d’Azur est bien légitime. Portraits croisés de nouveaux sudistes, qui ont changé de vie par amour.
“On l’a fait pour les enfants”
Lise et Mathieu, parisiens trentenaires et parents de 2 enfants, ont longtemps vu l’alternative sans doute plus clémente de Bordeaux ou Lyon. “Des amis ont emménagé il y a quelques années à Cannes.” Explique Mathieu. “On ne s’était pas aperçus du potentiel de la côte, dans nos esprits réservée au vacances. Jusqu’à découvrir d’abord un pôle d’activité très développé, un marché de l’immobilier plus qu’abordable au regard des prix appliqués en région parisienne... et enfin un cadre de vie extraordinaire, pour nous et les enfants.” Lise ajoute: “Nous avons emménagé il y a 3 ans à Mandelieu-la-Napoule; on se croit vraiment au paradis. Nous habitons une jolie maison mitoyenne dans un petit lotissement tranquille avec un mix de locaux et d’anglophones, à 5 minutes de la plage à pied où nous allons le soir même en basse saison, pour se détendre en famille. Alors certes nous nous sommes éloignés de nos familles, mais nous les voyons très souvent par les transports plus que facilités aujourd’hui; nous avons également laissé des salaires plus attractifs, mais nous sommes à moins de 20 minutes de nos entreprises respectives, on emmène les enfants à l’école à pied avec moins de 15 minutes de trajet… L’ergonomie au quotidien est tout simplement idéale ici.”
“J’ai trouvé mon cursus ici”
À 21 ans, Assia est étudiante en biologie. Désireuse de rester sur le territoire français elle a orienté son choix sur des cursus propres à sa filière. “Je viens du froid! De Strasbourg. Des licences en biotechnologie, avec des contrats pros, on n’en trouve pas partout. C’est sûr, chez moi c’est très étudiant, mais il n’y avait pas de programme approprié. Après des grandes agglomérations comme Lyon, Toulouse ou Montpellier proposent des branches réputées. Mais Nice a volé mon coeur! Je suis entrée l’an dernier à la l’Université de Valrose. Je suis tombé amoureuse de la ville, moitié traditionnelle, moitié moderne, avec des sorties pique-nique à la mer et une Fac à ciel ouvert... J’ai obtenu un nouveau contrat d’apprentissage dans l’un des nombreux labos sur Sophia-Antipolis, centre névralgique de l’économie locale à 30 minutes en voiture ou en train. J’ai aussi facilement trouvé un studio en location dans le vieux Nice, au sein d’un bel immeuble Niçois à la façade rose et aux volets persiennés. Un loyer correct et un voisinage super avenant, une vraie vie de quartier à l’italienne, j’adore! Beaucoup de futurs actifs, français, américains, africains, chinois, sont dans mon cas et ont pris les mêmes décisions; on s’est tous retrouvés autour de cette qualité de vie étudiante inattendue, ce qui fait que le quotidien ici nous porte aujourd’hui par sa diversité et son énergie. Au vu des opportunités locales, je pense poursuivre mon cursus par un master en Génie biologique et pourquoi pas intégrer un des grands groupes qui se sont implantés dans ce décor de rêve. Je suis allé en Californie en vacances, certains coins et traits de caractère y ressemblent beaucoup; l’avantage, même si c’est très international, c’est qu’on parle français!