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L'habitat est surprenant

Louer son bien pendant son absence, un compromis rentable ! : Comment faire ?

Louer / Faire gérer ##

Surtout développée dans les grandes villes, la location de résidence principale est une tendance à la hausse. Louer votre bien pendant vos vacances, un week-end ou lors de vos déplacements professionnels peut être une bonne façon de ne pas le laisser inoccupé, tout en complétant vos revenus. Quelles formalités pour louer son logement pendant son absence ? Voici les clés pour ouvrir votre porte en toute sérénité.

Vous pouvez louer en meublé de courte durée votre résidence principale (logement où vous résidez plus de 8 mois de l’année) sans autres formalités que celles décrites ci-dessous, dans la limite de 120 jours par an. De plus en plus de Français sont séduits par la sou­plesse de cette formule : ils choisissent leurs locataires et fixent le prix en fonction de la période. Attention ! Au-delà de 4 mois de location, cela pourra être considéré comme une activité professionnelle.

Les critères à prendre en compte
L’environnement est une condition essentielle. Si vous habitez à proximité de grands lieux touristiques, d’une ville thermale, au bord de la mer ou à la montagne, votre logement suscitera forcément beaucoup plus d’intérêt.
La très grande majorité des Français consultent les sites Internet, devenus incontournables pour réserver les résidences de vacances. Si vous gérez seul votre location, vous devez rédiger l’annonce la plus attrayante possible, claire et concise. Si vous passez par une agence immobilière, il faudra compter, en général, 20 à 30 % de frais de gestion locative, à déduire du montant des loyers espérés.
D’une part, la location doit respecter les normes du confort moderne, surtout en ce qui concerne l’installation électrique et la plomberie. Vérifiez que les portes, serrures et appareils fonctionnent bien et pensez à vous équiper pour accueillir éventuellement des enfants. Assurer votre logement pour cette éventualité est évidemment essentiel. Avertissez votre assureur pour lui indiquer vos intentions et vérifiez avec lui que votre contrat d’assurance habitation couvre bien d’éventuels dommages pouvant être causés par vos locataires. Le cas échéant, souscrivez une extension de garantie ad hoc.

Le juste prix
D’autre part, le montant du loyer dépend des prestations que vous offrez : nombre de couchages, confort, emplacement... mais il peut aussi varier selon la période de location. Vous pouvez bien sûr pianoter sur Internet pour vous rendre compte des tarifs proposés ou, de préférence, faire appel aux agents immobiliers qui connaissent parfaitement le marché local et sauront vous guider dans l’établissement d’un juste prix. Un conseil : pour les charges, envisagez la formule forfaitaire, souvent moins sujette à contestation.
Lors de la réservation, adressez au candidat locataire un descriptif de votre bien avec ses caractéristiques et les conditions de location. Une fois le choix du locataire validé, il est indispensable d’établir un bail écrit. Il faut être précis en indiquant notamment la durée, le montant du loyer, les jours et heures d’arrivée et de départ.
Enfin, n’oubliez pas que vous devez déclarer les loyers que vous avez perçus aux services fiscaux. En meublé, vos recettes locatives relèvent de la catégorie des “bénéfices industriels et commerciaux” (BIC) et non des revenus fonciers, comme c’est le cas pour les locations vides.